Le bénévolat, ça ne s’explique pas, on adhère à l’esprit de solidarité et d’entraide ou pas.
Depuis combien de temps faites-vous partie de la famille mutualiste ? Combien d’années de bénévolat au service l’ANBI ?
Entré au laboratoire vétérinaire départemental de l’Isère (service du Conseil départemental de l’Isère) fin 1982, j’ai adhéré en janvier 1983 à la MGPAT (Mutuelle Générale Préfectures Administration Territoriale) dont j’ai été membre du bureau local et délégué de l’Assemblée Générale à partir de 1990. J’ai naturellement continué mon investissement mutualiste à INTÉRIALE en 2009 lors de sa création issue des mutuelles MGPAT, MMI (Mutuelle du Ministère de l’Intérieur) et SMPPN (Société Mutualiste du Personnel et de la Police Nationale). Ce regroupement de mutuelles venant d’horizons différents (fonction publique territoriale, préfectures et police) a été un atout pour le développement d’INTÉRIALE.
Cela fait donc 31 ans de bénévolat mutualiste dont 12 au service d’INTÉRIALE.
Pourquoi avoir choisi de devenir bénévole ?
Le bénévolat, ça ne s’explique pas, on adhère à l’esprit de solidarité et d’entraide ou pas.
Cela se vit au quotidien, il faut aimer échanger des idées, aimer rendre service.
J’aime me sentir utile pour mes collègues et pour INTERIALE au travers de l’ANBI au service des adhérents, c’est ce qui m’avait poussé, je pense, à devenir bénévole dès 1990.
En quoi consiste votre rôle de bénévole auprès de vos collègues ?
Mon rôle consiste à donner des renseignements, à promouvoir la mutuelle auprès des personnels du service, ainsi que les nouveaux arrivants et à donner des conseils pratiques.
A cet effet, je me sers des informations mis à ma disposition sur l’espace bénévole de l’ANBI, les communications sortantes de la commission du réseau bénévole, et les échanges avec l’AMCR (Administratrice ayant Mission de Coordination Régionale) de la région Auvergne Rhône Alpes, Mme Barbara BONELLI KOTECKI.
Lorsque les questions sont plus techniques et qu’elles concernent la vie de leur contrat santé ou prévoyance, la synergie de notre réseau avec celui du développement, je peux m’appuyer sur les canaux de contact « coupe-file » mis à la disposition des bénévoles, les conseillers mutualistes et l’agence INTERIALE de Grenoble..
Quels sont les conseils que vous prodigueriez auprès d’un adhérent souhaitant rejoindre le réseau bénévole de l’ANBI ? Comment l’accompagneriez-vous dans cette démarche ?
Avant tout, savoir écouter et ne pas craindre de ne pas savoir répondre à une question venant d’un adhérent, les conseillers mutualistes pouvant nous aider en cas de difficulté. Ne pas avoir peur de ne pas pouvoir s’engager « à fond » car chaque bénévole s’investit selon ses possibilités et ses envies.
L’accompagnement pourrait s’effectuer par la mise en relation avec l’AMCR, maillon central du réseau de l’ANBI au niveau régional, les conseillers mutualistes, les autres bénévoles locaux, pour une prise de contact qui permettra de montrer la pluralité du rôle des bénévoles sur le terrain et le partage des bonnes pratiques.